Aura
Xilonen est née au Mexique en 1995. Après une enfance marquée par la mort de
son père et des mois d’exil forcé en Allemagne, elle passe beaucoup de temps
chez ses grands-parents, s’imprégnant de leur langage imagé et de leurs
expressions désuètes. Elle a seulement dix-neuf ans lorsqu’elle reçoit le
prestigieux prix Mauricio Achar pour Gabacho, traduit depuis en huit langues.
Liborio n’a rien à
perdre et peur de rien. Enfant des rues, il a fui son Mexique natal et traversé
la frontière au péril de sa vie à la poursuite du rêve américain. Narrateur de
sa propre histoire, il raconte ses galères de jeune clandestin. Dans la ville
du sud des États-Unis où il s’est réfugié, il trouve un petit boulot dans une
librairie hispanique, lit tout ce qui lui tombe sous la main, fantasme sur la
jolie voisine et ne craint pas la bagarre. Un roman d’initiation mené tambour
battant et porté par une écriture ébouriffante.
La Bourdon est un
remorqueur d’assistance et de sauvetage en haute mer surpuissant. La Bourdon,
dont l’équipage est composé de marins de la marine marchande, a été affrétée
par l’État français pour assurer la sécurité du rail d’Ouessant. C’est le
dernier espoir des navires en perdition au large de la pointe bretonne. Il
existe d’autres unités de remorquage, à Boulogne-sur-Mer, à Toulon, mais pour
tout le monde le sauvetage en mer, c’est la Bourdon, le fameux Saint-Bernard
des mers ! Cette réputation, on la doit sans doute aussi à la personnalité
charismatique de son commandant, Jean-Charles Bulros, qui a à son actif le
sauvetage de centaines de cargos en perdition. Jonathan, jeune lieutenant venu
de Marseille, arrive à Brest pour prendre son poste sur la Bourdon. Il fait la
connaissance de l’équipage, depuis le commandant jusqu’au bosco, un personnage
haut en couleurs lui aussi. Enfin, c’est l’heure de quitter le mouillage,
paraîtrait que le commandant soit sur un « gros coup », dit-on dans les
coursives, un navire gazier de 15 000 tonnes à la dérive. Dès lors, les
négociations entre le capitaine du cargo et le commandant Bulros peuvent
commencer…
Fortune
de mer est un docu-fiction, raconté au plus près de la réalité du remorquage en
haute mer. Les auteurs, Clément Belin et Costès, sont marins eux-mêmes.
Lieutenants tous les deux, ils nous livrent, de l’intérieur, une connaissance
précise et inspirée de la vie souvent bouillonnante à bord d’un remorqueur en
mission…
Samedi 28 avril 2018, les libraires indépendants célèbrent la Sant Jordi, journée mondiale du livre et du droit d'auteur, en offrant un livre et une rose à leurs clients.
Rencontre avec Jean-Pierre Pinatel le 19 avril à 19h00 à la librairie l'Arbousier à Oraison autour de son livre Mémoire du ver à soie en Haute-Provence.
Dans les Basses-Alpes, au XIXe siècle, l’élevage du ver à soie – la
sériciculture – a connu les belles heures d’un rayonnement national avec
des personnages tels que Eugène Robert de Sainte-Tulle, pionnier dans
cette activité, plein d’espérance et débordant d’innovation ; un peu
plus tard, c’est Henri Raibaud l’Ange, devenu, par ses compétences,
proche collaborateur de Louis Pasteur lors de la lutte contre les
maladies des vers à soie.
Tout cela a contribué à une renommée méritée de la « graine des
Alpes » et permis le développement d’une petite industrie prospère.
« Faire des magnans » et garder en mémoire, la vue des canisses
grouillantes des vers à soie, le fin crissement caractéristique lorsque
ceux-ci dévoraient les feuilles de mûriers, cela a marqué toutes les
générations rurales de ce département jusqu’à la deuxième guerre
mondiale.
C’est cette épopée bas-alpine de la soie, largement illustrée, que relate cet ouvrage
Comme chaque année depuis la première édition et la librairie vous propose un choix de 11 BD et mangas au prix réduit de 2 € pour la 6ème édition de 48HBD.
A noter, en BD, la rencontre avec Clément Belin à la librairie le 17 mai pour la parution de Fortune de mer chez Futuropolis.
Exposition de Chantal Giraud, lectures de Daniel Leuwers, Jo Pacini et
Gérard Arseguel. Vente de livres et atelier d'écriture (samedi 10 mars
de 14 h à 17 h, Carnet de voyage). Vernissage le vendredi à partir de 18
h.
Pendant la durée de l’exposition, les poètes Daniel Leuwers, Joseph
Pacini et Gérard Arseguel liront quelques uns de leurs poèmes.
vendredi 9 mars
À partir de 17 h 30 :
Exposition de livres d’artiste et de peintures de Chantal Giraud.
Lectures et discussions autour de la poésie et des Livres Pauvres
par Daniel Leuwers et présentation des livres proposés par la librairie
L’Arbousier.
vernissage à 18 heures
visite de l’exposition en présence de l’artiste, lectures poétiques par
Daniel Leuwers, présentation de la librairie L’Arbousier.
samedi 10 mars de 10 heures à 18 heures :
Découverte des livres de la librairie L’Arbousier.
Lectures de textes par Gérard Arseguel et Joseph Pacini,
14 heures : atelier d’écriture
nous invitons le public à participer à un atelier d’écriture qui sera la
première étape des journées des métiers du livre, cette fois sur le thème
du carnet de voyages. La soirée se terminera par un buffet poétique.
dimanche 11 mars de 10 heures à 17 heures :
Lectures, exposition et présentation de livres.
FdL invite le public à lire des textes courts sur le thème choisi.
La librairie L'Arbousier vous invite Jeudi 22 février à 18h30
à une rencontre avec MIGUEL BONNEFOY
sur une proposition de la médiathèque Romain Selsis d'Oraison
En résidence aux Correspondances de Manosque en 2018, Miguel Bonnefoy, né en France, a grandi au Venezuela et au Portugal. En 2015, il publie son premier roman, Le Voyage d’Octavio (Rivages,
Paris, 2015), finaliste du Prix Goncourt du Premier Roman, qui remporte
de nombreux prix dont la Mention Spéciale du Jury au Prix des Cinq
Continents.
En 2016, il publie Jungle aux
éditions Paulsen, lauréat du prix littéraire des lycéens, apprentis et
stagiaires de la formation professionnelle.
Son dernier roman, Sucre Noir, publié
chez Rivages en 2017, aux allures de conte philosophique, nous livre
dans une prose inspirée du réalisme magique des écrivains
sud-américains, le tableau émouvant et enchanteur d’un pays dont les
richesses sont autant de mirages et de maléfices.
Sucre
noir est l'histoire d'un trésor enfoui dans la terre du Venezuela. La
terre d'une famille paysanne que vont arpenter les inventeurs de trésor,
que va exploiter une famille de fabricants de rhum, qui va bruler comme
un puits de pétrole. C'est un roman minéral et sensuel, aux métaphores
puissantes.
Nous
vous espérons nombreux pour assister à cette rencontre exceptionnelle
avec un des auteurs francophones les plus prometteurs comme Dmitri
Bortnikov que nous avions reçu l'an dernier.
C’est une étincelle… deux ou trois particules de marcassite percutées, arrachées qui enflamment l’amadou, trivialement « une commande » ou « sollicitation » faite à deux amis de l’Arbousier, Youl et Gérard Arseguel associés, à l’occasion de la publication d’un recueil de nouvelles pour le dixième anniversaire du groupement des librairies Initiales, qui sont à l’origine du Petit bois qu’aimait Gérard. Voilà pour la préhistoire, l’histoire est, elle, écrite par Gérard Arseguel, qui, dès la présentation du recueil à la librairie d’Oraison, le 30 mars 2008, évoque la possibilité d’un livre, et donne lecture d’une suite.
On passe des jeux de Pékin à ceux de Londres, c’est une olympiade, le temps qu’il faut, identique à l’antique unité de temps, pour que paraisse, en 2012, avec l’aide et le soutien de Marie-Pierre Parraud la première « suite » de 3 proses ariégeoises, (artisanale) précise l’auteur dans sa dédicace, livret précieux et rare des éditons Larifla ! (20 exemplaires). Faudrait-il attendre la prochaine assemblée pentétérique pour gagner deux ou trois nouvelles de la Pénélope de Thèze, qui éludant les poursuites de ses lecteurs, tisse le long fil de sa prose au mépris de l’impatience de ses contempteurs (des correspondances disent le pourquoi du silence parlant d’un, qui de ce temps, voyage au pays des « ombres », comme Homère justifie l’absence d’Ulysse). Mais non, point d’âge moyen, point de rupture du continuum spatio-temporel, vitesse moderne, 19 octobre ou 19 avril, 3 proses d’un coup, jusqu’à la numéro 24, de plein pied, déjà, dans le contemporain. 24 comme 25 du recueil final des éditons Larifla ! 25 comme 28, aujourd’hui, dans l’édition Mettray.
28 comme 1001 contes, comme pour retarder l’échéance. Mais puisqu’il a été dit précédemment Méfiez-vous des morts ! Les 12 et 13 de l’origine ne sont qu’un et le double 16 (poèmes ariégeois) est devenu un livre à part entière dont il a déjà été question : Autobiographie du bras gauche.
Évidemment, il fallait que ces écrits soient lus par l’auteur et pour qu’ils soient entendus, c’est Suzel Badet qui, en 2015, organisa et dirigea,dans le cadre du studio du Théâtre Durance, l’enregistrement du CD qui porte la voix du poète. Car c’est un poème en prose, 28 rêveries nostalgiques au présent du bord de terre, d’une enfance pendant la guerre, ballotée au gré « de la gestion occulte des affaires » du père entre Toulouse et Saint-Remy, avec pour refuge les étés à Bourrut avec la famille, les mères et Bon-Papa
Le petit bois qu’aimait Gérard, rentrée littéraire avec Gérard Arseguel, le 31 août 2017 à 19h00 à Lurs.