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samedi 21 août 2010

Rentrée 2010, Bifteck de Martin Provost



On démarre par du saignant, un conte onirique sanglant, le plein de protides, une mise en bouche littéraire, de quoi dévorer la rentrée.
Pendant la Première Guerre Mondiale, un boucher aux mains pleines rend fou les femmes par sa maîtrise de l'onglet et de la reproduction sexuellement assistée. Elles font la queue dans son magasin, et lui, grand saigneur, leur rend bien.
La guerre finie, les onglets sur les hanches, les maris affamés dégobillés par l'armée, le boucher, bien embêté, hérite des fruits de son labeur : 7 bébés. Comme on dit : les vaches ne font pas des cochons.

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