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dimanche 22 août 2010

Rentrée 2010, Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants de Mathias Enard



Il est un malentendu.
A la rentrée 2008, un livre, comme tant d'autres, défraie, médiatiquement (autant dire vainement), la chronique. Un livre qui n'a pas de point (faux). Zone écrit par Mathias Enard. D'emblée, comme un Patrick Besson, je me refuse à sa lecture. Et puis...
Il y a un week-end à Niort, ouaté, entre mutuelles et dimanche pluvieux plein de la mortitude de l'appétissante région. A l'invitation des Librairies Initiales, Mathias Enard vient à notre rencontre. Lecture (et quel lecteur), débat(et quel débat), repas(et quel repas). Et je plonge dans son livre picaresque, nourrit au sein de l'érudition d'orient et d'occident et ce voyage en train (déjà) qui nous mène au loin. Et puis...
A Paris, en marge du Salon du Livre, pour la remise de notre prix Initiales, et lui, encore, au cours d'un repas. Le personnage est rond et fécond, il lit les mots de Claro. Et puis...
Cet été, en Arles, autour d'un buffet et toujours cet affable lecteur venu présenter son dernier livre, un pont entre orient et occident. Et puis...
Une autre histoire de train, de transsibérien, de Vladimir et de Jeanne, à la radio, le temps d'une semaine d'été, avec la même voix et le même sens magique du récit. Alors...
Alors, laissez-vous prendre par son nouveau récit, aux errances perdues, oubliées de Michel-Ange. Un entre-deux culturel, un entre-deux sexuel à Istanbul d'un Michel-Ange parti construire le pont de la Grande Concorde sur le Bosphore. Un pont de grande paix, un pont vers l'univers de Mathias Enard.

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